Prélèvements d’eau
En 2007, les prélèvements en eau tous usages confondus représentent environ 305 millions de m3 (environ 61 % à usage domestique, 33 % pour l’industrie et 6 % pour l’agriculture). On constate une baisse de 20 % (environ 75 millions de m3) des prélèvements entre 2000 et 2007, notamment due à une réduction de 32% des prélèvements d’eau pour industrie et de 22 % pour les usages agricoles.
Les prélèvements à usages agricoles (principalement d’origine souterraine) semblent constants, malgré une variabilité liée aux conditions climatiques (pic en 2003). Les surfaces irriguées représentent environ 60 000 ha en 2010 pour environ 1 000 exploitations [1], soit presque le double en 10 ans (35 000 ha en 1999) principalement dans le Ponthieu, le Santerre, le Vermandois, le Plateau Picard et le Laonnois pour les cultures légumières.
Qualité de l’eau potable
L’eau potable distribuée est de bonne qualité, du point de vue des pesticides et des nitrates (après traitement) en 2010. 96 % des picards sont desservis par une eau conforme après traitement.
Seule moins de 1 % de la population est concernée par une teneur de nitrate supérieure à 50 mg/l. Toutefois, moins de 1 Picard sur 2 dispose d’une eau à des teneurs en nitrate inférieures au seuil de vigilance pour les personnes à risque.
Activités nautiques
Les activités liées aux cours d’eau, canaux et à leurs abords sont nombreuses et variées, activités de loisirs (pêche, navigation notamment sur les canaux, canoë-kayak, promenade pédestre…), ainsi que les activités économiques (navigation, extraction de granulats, barrages hydroélectriques). Ces dernières peuvent générer localement des conflits (pêche/barrage, écosystèmes aquatiques/ extraction granulats…) et faire peser sur certains secteurs un ensemble important de pressions notamment dans les vallées de l’Oise et de l’Aisne. (Cf. Chapitres “Milieux naturels” et “Paysages”).
La qualité des eaux de baignade connu une amélioration entre 1990 et 2000, mais stagne ces dernières années.
La Picardie compte environ 44 150 pêcheurs en 2008, soit 40 % de moins en 10 ans (surtout dans l’Aisne et la Somme). Leurs associations participent à des mesures de préservation des écosystèmes (création de passes à poissons, limitation de la taille des prises, réutilisation des plans d’eau des carrières…).