La plateforme chimique de Villers-Saint-Paul

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Les sites industriels

La plateforme chimique de Villers-Saint-Paul, située le long de la rivière Oise, s’étend sur 40 hectares. Les entreprises suivantes rejettent des effluents aqueux dans sa station d’épuration collective :

  • la société ARKEMA : Seveso seuil Haut, l’entreprise fabrique des résines photoréticulables ;
  • la société CHEMOURS : Seveso seuil Bas, l’entreprise fabrique des répulsifs, surfactants et mousses d’extinction d’incendie. Elle a été autorisée par arrêté préfectoral du 19 janvier 2024 à étendre ses activités pour la fabrication de membranes ionomères, composants essentiels utilisés dans la production d’hydrogène vert - à la mise en service de cette extension, le site deviendra Seveso seuil Haut ;
  • la société DOW France : Seveso seuil Bas, l’entreprise fabrique des polymères acryliques en solution ;
  • la société IWT : l’entreprise assure la gestion de l’eau pour les autres entreprises de la plateforme : exploitation de la station d’épuration collective, fourniture d’eau brute et traitée, gestion des eaux pluviales. Elle traite également des effluents extérieurs (Aquabio). Free slots to play for fun - https://slots-online-canada.ca/free-slots/ with no commitment.

La société PLC (PICARDIE LAVAGE CITERNES), bien que non située sur la plateforme, fait traiter ses effluents dans la station d’épuration collective. Son activité est le lavage de citernes.

Des PFAS produits et rejetés dans le milieu

Une démarche continue et évolutive de surveillance pour améliorer l’état des connaissances des PFAS sur la plateforme chimique

La société CHEMOURS est la seule entreprise produisant actuellement des matières fluorées sur la plateforme. Cette activité entraîne des rejets de substances considérées comme des PFAS dans ses effluents aqueux et atmosphériques. Le 6:2FTS est le principal PFAS traceur de l’activité de la société CHEMOURS. D’autres PFAS sont utilisés et ont été utilisés par le passé sur site. Un arrêté préfectoral du 22 mars 2023 prescrit à la société une surveillance des rejets de 54 PFAS dans l’eau, dans l’air, ainsi qu’un diagnostic environnemental. Cette liste est complétée lorsque c’est nécessaire en fonction de l’évolution des connaissances.

Le 6:2 FTS, PFAS principalement retrouvé dans les rejets, ne figure pas parmi les 20 PFAS préoccupants pour les eaux destinées à la consommation humaine. Cependant il peut se dégrader en d’autres PFAS qui y figurent : notamment les PFHxA, PFPeA, PFBA.

Les effluents externes (Aquabio) que reçoit IWT, traités dans la station d’épuration collective, peuvent contenir des PFAS. L’exploitant a désormais intégré dans les certificats d’acceptation préalables la recherche de ces PFAS.

Les arrêtés préfectoraux des 7 décembre 2023 et 6 mai 2024 imposent à la société de réaliser un bilan massique des PFAS en entrée et sortie de la station d’épuration collective.

Les sociétés ARKEMA et DOW France ne sont pas productrices de PFAS. Elles indiquent cependant que leurs matières premières pourraient contenir des substances fluorées de manière non-intentionnelle. Les eaux de lavage de citernes de PLC, traitées dans la station d’épuration collective, sont susceptibles de contenir des PFAS. La société PLC a mis en place une procédure d’acceptation préalable de ses clients afin de supprimer le risque de présence de PFAS (Liste de produits interdits dont les PFAS).

Une surveillance des PFAS est réalisée depuis le mois de juillet 2023 par ces 4 sociétés.

Des mesures prises pour réduire la quantité de PFAS rejetés par la société CHEMOURS

Dans l’eau :

Les rejets aqueux du site CHEMOURS venant de la production de produits fluorés sont canalisés par le biais d’un émissaire principal et d’un émissaire secondaire. Ils sont connectés en entrée de la station d’épuration de la plateforme de Villers-Saint-Paul. L’ensemble du débit de ces émissaires est d’environ 11 000 m³ à l’année.

L’émissaire principal rejette 10 000 m³ à l’année. Celui-ci a fait l’objet des premières mesures prises par la société CHEMOURS pour réduire la quantité de PFAS rejetée. Depuis le mois de juillet 2022, la société CHEMOURS élimine en centre d’élimination externe par incinération spécialisée une partie des effluents aqueux de cet émissaire. Depuis janvier 2023, l’autre partie des effluents aqueux de cet émissaire principal transite par un dispositif de traitement à base de charbon actif (2 silos opérationnels) avant d’être rejetés dans la station d’épuration. Depuis juillet 2023, un troisième silo est opérationnel pour améliorer le traitement.

L’arrêté préfectoral du 19 janvier 2024 prescrit la mise en place au premier trimestre 2024 de trois silos à charbon actif complémentaires sur l’émissaire secondaire, représentant environ 1000 m³ par an.

La surveillance mise en place a notamment permis de passer d’une situation en 2022 où les quantités de PFAS rejetés par ces deux émissaires étaient estimées sur la base de mesures éparses, à une situation en 2023 où les PFAS rejetés sont mesurés sur la base d’échantillons constitués chaque semaine sur chaque rejet. Il en ressort qu’en 2022, la société CHEMOURS a estimé rejeter 59 kg de PFAS (analyses faites sur une liste de 30 PFAS dont les 20 PFAS de la directive sur la qualité des eaux de consommation humaine). En 2023, la quantité rejetée est de 7,41 kg sur les 30 PFAS initiaux (du 1er janvier au 31 décembre 2023) et les 18 PFAS additionnels (du 1er avril au 31 décembre 2023 depuis la mise en œuvre de l’arrêté préfectoral du 22 mars 2023).

L’arrêté préfectoral du 19 janvier 2024 fixe à partir de 2024 un rejet maximum annuel de moins de 6 Kg pour l’ensemble des PFAS précités. En complément, cet acte prescrit la réalisation sous trois mois d’une étude technico-économique visant à définir les moyens de poursuivre la baisse des rejets.

Depuis le mois de juin 2024, le second émissaire (composés de deux rejets) de la société CHEMOURS est doté d’un dispositif de traitement des effluents aqueux, à base de charbon actif (3 silos opérationnels), avant rejet dans la station d’épuration collective.

Ainsi, les effluents de process de la société CHEMOURS sont traités par 6 silos à charbon actif. L’évolution du flux de PFAS rejeté par la société CHEMOURS de janvier à juillet 2024 est le suivant :

Schema quantité PFAS 2024 kg


Dans l’air :

La société CHEMOURS avait réalisé une estimation des rejets atmosphériques du site de Villers-Saint-Paul au sein de la demande d’autorisation environnementale en novembre 2022. Ces estimations de flux de PFAS annuels étaient basées sur quelques mesures réalisées sur les différents émissaires (6 points de rejets) de 25 PFAS différents (PFAS dits génériques). Une approximation avait été également réalisée sur les rejets diffus des stockeurs. Ces évaluations montraient un flux global d’environ 290 g par an aux cheminées. Les rejets diffus des mêmes PFAS au droit des stockeurs étaient estimés à 550 g/an.

Dans le cadre de l’arrêté complémentaire du 22 mars 2023, la société CHEMOURS a fait réaliser de nouvelles mesures sur les différents émissaires du site de Villers-Saint-Paul et sur les rejets diffus :
• sur les PFAS de la demande d’autorisation environnementale : le flux global aux cheminées est évalué à 415 g/an et à 42 g/an pour les rejets diffus ;
• sur de nouveaux PFAS spécifiques à l’activité de la société CHEMOURS, qui n’avaient jusqu’alors pas été mesurés dans l’air. Le flux global aux cheminées (10 PFAS mesurés) est évalué à 7,22 kg/an et à 802 g/an pour les rejets diffus.

L’exploitant a informé l’inspection qu’un traitement par charbons actifs des effluents atmosphériques de l’installation TEGO (traitement des effluents gazeux organiques) sera mise en service dans le courant du premier semestre 2025.

Bilan massique PFAS

En décembre 2023, à la lecture des résultats de surveillance des 5 entreprises (CHEMOURS, DOW, ARKEMA, IWT et PLC), il a été constaté une incohérence puisque la quantité de PFAS entrant en station d’épuration collective était très inférieure à la quantité sortante et rejetée dans l’Oise. Afin de comprendre l’origine de ces écarts et de déterminer si des flux de PFAS non connus existent, les arrêtés préfectoraux du 7 décembre 2023 et 6 mai 2024 ont prescrit à la société IWT, en tant que gestionnaire de la station d’épuration collective, des campagnes de mesures successives de janvier à juillet 2024. Elles visent à réaliser un bilan massique de PFAS en entrée et sortie de la station d’épuration. Toutes les analyses ont été réalisées par un laboratoire extérieur compétent mandaté par la société IWT. Les analyses réalisées ont été doublées au mois de mars 2024 dans des laboratoires différents pour s’assurer de leur cohérence.

Les enseignements tirés de ce bilan sont les suivants :

• S’appuyant sur le retour d’expérience actuel concernant les analyses PFAS réalisées par les laboratoires compétents, la société IWT explique que la fiabilité des analyses est bonne sur les matrices d’eaux dites potables/eaux traitées et très relative sur les matrices d’eaux brutes dont la complexité dépend des polluants présents. Aussi, l’avancée des capacités analytiques relative à la quantification des substances PFAS dans l’environnement ne permet pas aujourd’hui d’assurer la qualité des résultats en termes de justesse et de précision.
• Les flux de PFAS des entreprises ARKEMA, DOW, PLC et CHEMOURS (après mise en place des 6 silos charbon actif) sont très minoritaires. Les flux de PFAS les plus importants sont ceux d’IWT Aquabio et des eaux pluviales détournées en station d’épuration collective.

Schéma 1 du bilan massique

Des mesures projetées pour réduire la quantité de PFAS rejetés par la société IWT

Dans l’eau :

La société IWT s’est engagée auprès de l’inspection des installations classées à mettre en place un traitement des effluents sortant de la station d’épuration et rejetés directement dans l’Oise au moyen de 2 silos à charbons actifs avant le 1er juillet 2025.

Un arrêté préfectoral complémentaire actera ce traitement, fixera un flux annuel maximal de PFAS et déterminera les modalités de surveillance des PFAS en sortie de station d’épuration collective.

La configuration des dispositifs de traitement des PFAS opérationnels sur la plateforme chimique sera alors celle-ci :

Schéma 2 bilan massique

Un comité de suivi des élus autour de la plateforme chimique

Un comité de suivi des élus est réuni par le Préfet de l’Oise afin d’informer de façon régulière sur les rejets de PFAS de la plateforme chimique et le suivi environnemental. Il est composé des Sénateurs de l’Oise, du Député de la 7ème circonscription, des élus de l’arrondissement de Senlis, dont les communes se situent à proximité de la plateforme chimique de Villers-Saint-Paul et des services de l’État concernés. Il s’agit de partager les informations, de répondre aux questions des élus et de fournir en toute transparence les données environnementales en apportant tous les éclairages utiles pour une bonne compréhension de ces problématiques et des actions menées localement dans ce domaine. Ce comité a pour vocation à se réunir aussi souvent que l’actualité le nécessite. Les réunions se sont tenues les 7 juillet 2023, 8 février 2024 et 8 novembre 2024.

Un comité de suivi des services sur les PFAS

Un comité de suivi des services a été constitué par Madame la Préfète de l’Oise afin d’assurer une parfaite coordination de l’action des services de l’État autour du sujet des PFAS. Présidé par la préfète, il est composé de l’ARS, la DDPP, la DDT, la DRAAF et de la DREAL. C’est une instance d’échange, d’analyse conjointe des résultats disponibles sur les PFAS, de préparation des actions de l’État. Son périmètre d’action concerne aujourd’hui la plateforme chimique de Villers-Saint-Paul, mais il a vocation à être élargi à tout autre secteur du département de l’Oise en cas de nécessité, et en fonction des résultats des analyses prescrites par arrêté ministériel. Les réunions se sont tenues le 7 février 2024, le 21 février 2024, le 22 mai 2024 et le 29 octobre 2024.

La surveillance des rejets industriels

Configuration de la plateforme chimique

Le schéma suivant permet de comprendre les prélèvements et rejets des entreprises de la plateforme.

Cliquer sur la carte permet d’accéder aux résultats de la surveillance réalisée.

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La surveillance des eaux de process prélevées dans l’Oise

Prélèvement d’eau de l’Oise en amont de la plateforme pour l’alimentation des process des entreprises

Commentaires : l’eau prélevée en amont de la plateforme contient de faibles teneurs en PFAS.

La surveillance des rejets industriels aqueux

Des contrôles inopinés réalisés par l’administration

L’inspection des installations classées, avec l’appui de laboratoires agréés, réalise des contrôles inopinés ponctuels des effluents aqueux de la plateforme chimique de Villers-Saint-Paul. Lorsqu’ils sont connus, les résultats de ces contrôles, sont consultables ci-dessous, dans les sous-parties spécifiques aux entreprises.

Rejets aqueux de la société CHEMOURS en entrée de la station d’épuration collective

Commentaires : pour rappel, il s’agit des rejets dans la station d’épuration collective, et non pas dans la rivière Oise.

Résultats de la surveillance des rejets aqueux de la société CHEMOURS (CHE202306) - fichier PDF 3.3 mo


Résultats de la surveillance des rejets aqueux de la société CHEMOURS (CHE202307) - fichier PDF 4.4 mo


Résultats de la surveillance des rejets aqueux de la société CHEMOURS (CHE202308) - fichier PDF 3.1 mo


Résultats de la surveillance des rejets aqueux de la société CHEMOURS (CHE202309) - fichier PDF 1.7 mo


Résultats de la surveillance des rejets aqueux de la société CHEMOURS (CHE202310) - fichier PDF 1.6 mo


Résultats de la surveillance des rejets aqueux de la société CHEMOURS (CHE202311) - fichier PDF 1.6 mo


Résultats de la surveillance des rejets aqueux de la société CHEMOURS (CHE202312) - fichier PDF 5.4 mo


Résultats de la surveillance des rejets aqueux de la société CHEMOURS (CHE202401) - fichier PDF 6.4 mo


Résultats de la surveillance des rejets aqueux de la société CHEMOURS (CHE202402) - fichier PDF 4.4 mo


Résultats de la surveillance des rejets aqueux de la société CHEMOURS (CHE202403) - fichier PDF 4.3 mo


Résultats de la surveillance des rejets aqueux de la société CHEMOURS (CHE202404) - fichier PDF 4.3 mo


Résultats de la surveillance des rejets aqueux de la société CHEMOURS (CHE202405) - fichier PDF 3.1 mo


Résultats de la surveillance des rejets aqueux de la société CHEMOURS (CHE202406) - fichier PDF 4.4 mo


Résultats de la surveillance des rejets aqueux de la société CHEMOURS (CHE202407) - fichier PDF 4.0 mo


Résultats de la surveillance des rejets aqueux de la société CHEMOURS (CHE202408) - fichier PDF 3.3 mo


Résultats de la surveillance des rejets aqueux de la société CHEMOURS (CHE202409) - fichier PDF 4.4 mo


Résultats du contrôle inopiné du 12 décembre 2023 pour la société CHEMOURS (CICHE202312) - fichier PDF 2.8 mo


Rejets aqueux de la société ARKEMA en entrée de la station d’épuration collective

Commentaires : pour rappel, il s’agit des rejets dans la station d’épuration collective, et non pas dans la rivière Oise.

Rejets aqueux de la société DOW France en entrée de la station d’épuration collective

Commentaires de la société DOW : pour rappel, il s’agit des rejets dans la station d’épuration collective, et non pas dans la rivière Oise.

Rejets aqueux de la société PLC en entrée de la station d’épuration collective

Commentaires : pour rappel, il s’agit des rejets dans la station d’épuration collective, et non pas dans la rivière Oise.

Rejets aqueux (Aquabio) de la société IWT en entrée de la station d’épuration collective

Commentaires : pour rappel, il s’agit des rejets dans la station d’épuration collective, et non pas dans la rivière Oise.

Rejets aqueux IWT en sortie de la station d’épuration collective dans l’Oise

Commentaires : il s’agit des rejets dans la rivière Oise.

Résultats de la surveillance des rejets de la société IWT en sortie de la plateforme (IWT202309) - fichier PDF 59 ko


Résultats de la surveillance des rejets de la société IWT en sortie de la plateforme (IWT202310) - fichier PDF 59 ko


Résultats de la surveillance des rejets de la société IWT en sortie de la plateforme (IWT202311) - fichier PDF 63 ko


Résultats de la surveillance des rejets de la société IWT en sortie de la plateforme (IWT202312) - fichier PDF 62 ko


Résultats de la surveillance des rejets de la société IWT en sortie de la plateforme (IWT202401) - fichier PDF 313 ko


Résultats de la surveillance des rejets de la société IWT en sortie de la plateforme (IWT202402) - fichier PDF 319 ko


Résultats de la surveillance des rejets de la société IWT en sortie de la plateforme (IWT202403) - fichier PDF 316 ko


Résultats de la surveillance des rejets de la société IWT en sortie de la plateforme (IWT202404) - fichier PDF 325 ko


Résultats de la surveillance des rejets de la société IWT en sortie de la plateforme (IWT202405) - fichier PDF 324 ko


Résultats de la surveillance des rejets de la société IWT en sortie de la plateforme (IWT202406) - fichier PDF 324 ko


Résultats de la surveillance des rejets de la société IWT en sortie de la plateforme (IWT202407) - fichier PDF 325 ko


Résultats de la surveillance des rejets de la société IWT en sortie de la plateforme (IWT202408) - fichier PDF 328 ko


Résultats de la surveillance des rejets de la société IWT en sortie de la plateforme (IWT202409) - fichier PDF 322 ko


Résultats du contrôle inopiné des 22 et 23 mai 2023 pour la société IWT (CIIWT202305) - fichier PDF 3.4 mo


Résultats du contrôle inopiné des 5 et 6 décembre 2023 pour la société IWT (CIIWT202312) - fichier PDF 1.3 mo

Les eaux pluviales de la plateforme chimique

Commentaires : il s’agit des eaux pluviales « non détournées » dans la station d’épuration collective et rejetées directement dans l’Oise. Aucune mesure de débit n’étant connue, seuls des résultats de concentrations sont disponibles. Les eaux détournées en station sont quant à elles analysées dans le cadre du bilan massique tel explicité au paragraphe « Bilan massique PFAS ».

La surveillance des rejets industriels atmosphériques

Rejets atmosphériques de la société CHEMOURS

Commentaires : les résultats ci-dessous correspondent aux analyses de 2022 disponibles dans l’étude d’impact et à ceux de la campagne de mesures de 2024 sur l’ensemble des émissaires et des PFAS tel que prescrit par l’arrêté préfectoral du 19 janvier 2024.

Le diagnostic environnemental

Afin d’évaluer la présence de PFAS dans l’environnement, l’administration a prescrit à la société CHEMOURS la réalisation de mesures dans différents milieux (eau de l’Oise, sols, nappes souterraines, puits privés, poissons, œufs, végétaux). Les résultats de ce diagnostic environnemental, ainsi que les analyses réalisées dans l’environnement provenant d’autres entités que la société CHEMOURS, sont mises en ligne au fur et à mesure de leur disponibilité, après instruction par les services de l’État.

Il est rappelé qu’un tiers expert a été nommé afin d’émettre un avis éclairé sur la méthodologie du diagnostic environnemental puis sur ses résultats. La réunion de lancement de cette mission s’est tenue le 30 mai 2024.

La société Chemours informe qu’elle n’utilise pas et ne produit pas de PFOS, que cette substance n’a jamais fait partie de sa chimie ni de celle de ses prédécesseurs.

Analyse des eaux de l’Oise (O1 à O6)

Différents résultats pour un point donné correspondent à des prélèvements réalisés à plusieurs endroits latéralement et/ou en profondeur. Les deux substances essentiellement mesurées sont le 6:2FTAB et le 6:2FTS, que ce soit à 1,7 km en amont de la plateforme (O1) ou en aval (O2 à O6). Après un pic à 250 m en aval de la plateforme (O2), le 6:2FTAB et le 6:2FTS retrouvent à 1,6 km en aval (O3) leur valeur amont (O1).

Analyses dans les sols

En l’absence de valeurs de gestion nationales, les valeurs dans les sols ont été comparées, de manière indicative, à une valeur danoise appliquée aux lieux à usages sensibles : maximum de 0,01 mg/kg pour la somme de 4 PFAS : PFOA, PFNA, PFHxS, PFOS. Il s’agit de la valeur la plus restrictive disponible dans les sols au niveau international pour la somme de ces quatre PFAS.

Campagne 2023 dans les sols hors jardins potagers et cultures

5 prélèvements de sols ont été analysés dans l’étude d’impact de la société CHEMOURS. Le document ci-dessous affiche la localisation des points de mesure et les résultats.

L’un des prélèvements est un point témoin prélevé dans un environnement considéré comme n’étant pas affecté par les activités de l’installation étudiée, mais situé dans la même zone géographique et avec des caractéristiques similaires. Les résultats des autres points sont comparés à ce point témoin. L’analyse des concentrations mesurées indique une dégradation du milieu sol superficiel et racinaire en lien avec les composés PFAS traceurs de risque de l’activité CHEMOURS.

Comparaison à la valeur danoise
(mg/kg)PFOAPFNAPFHxSPFOSSommeValeur DanoiseConformité
P1 0,00047 0,0012 0,000039 0,00062 0,0023 0,01 oui
P2 0,00045 0,00028 0,00002 0,00047 0,0012 0,01 oui
P3 0,00074 0,00067 0,000032 0,00047 0,0019 0,01 oui
P4 0,0011 0,00099 0,000055 0,00063 0,0027 0,01 oui
P5 0,00019 0,00009 <0,000019 0,00018 0,00046 0,01 oui

Les valeurs mesurées sur les 5 prélèvements sont inférieures à cette valeur de référence danoise.

2 nouveaux échantillons de sols ont été réalisés chez un professionnel (lors des prélèvements de végétaux) et ont été envoyés au laboratoire pour analyse.

2 nouveaux échantillons de sols ont été réalisés chez un particulier dans les terres de jardin (lors des prélèvements de végétaux) et ont été envoyés au laboratoire pour analyse.

Campagne 2024 dans les sols hors jardins potagers et cultures

18 nouveaux prélèvements de sols ont été réalisés en 9 points différents en mars 2024. Les sommes (PFOS + PFOA + PFNA + PFHxS) sont toutes inférieures à la valeur repère danoise.

sols hors potagers

Campagne 2024 dans les sols de jardins potagers et cultures

22 prélèvements de sols ont été réalisés en 9 zones de jardins potagers ou de cultures en avril et juin 2024. Les sommes (PFOS + PFOA + PFNA + PFHxS) sont toutes inférieures à la valeur repère danoise.

sols potagers

Analyses dans la nappe phréatique au droit de la plateforme chimique

Depuis 1983, différentes sociétés se sont succédées sur la plateforme chimique pour réaliser une surveillance des eaux souterraines. La société RETIA en a actuellement la charge. La plateforme chimique est composée de deux zones distinctes : les usines chimiques exploitées depuis 1917 et une ancienne décharge interne qui a reçu par le passé des déchets et résidus de process. Au droit de la plateforme chimique, deux nappes superposées sont vulnérables aux pollutions superficielles : la nappe des alluvions, proche de la surface des terrains, et la nappe du Cuisien. Ces deux nappes, en relation hydraulique, ne sont pas exploitées pour un usage de consommation humaine. Les deux nappes ont un sens d’écoulement Sud Sud-Est, en direction de la rivière Oise, qui en assure le drainage.

Ces deux nappes sont historiquement polluées, notamment aux métaux et aux composés organiques (hydrocarbures, composés organiques volatils, naphtalène, …). Les composés significatifs des deux nappes, notamment en aval de la zone d’activité, correspondent à des substances susceptibles d’être présentes dans les dépôts de l’ancienne décharge. Les teneurs dans les deux nappes sont globalement stables depuis 2013.

Une surveillance est également réalisée sur un piézomètre de l’autre côté de l’Oise, en rive gauche. Les activités de la plateforme chimique ne l’impactent pas.

Dans le cadre de l’arrêté préfectoral du 22 mars 2023, la société CHEMOURS doit réaliser une surveillance des PFAS des eaux souterraines. Les analyses de la première campagne ont été réalisées le 1er mars 2023 sur 15 piézomètres. Les résultats montrent la présence de PFAS de façon très hétérogène car :

  • les résultats d’analyse fluctuent beaucoup sur les 15 piézomètres, allant de concentrations faibles à des concentrations élevées ;
  • la nappe du Cuisien, plus profonde, affiche des teneurs beaucoup plus faibles que la nappe alluviale ;
  • le piézomètre PZC, en amont immédiat du site CHEMOURS, est fortement impacté en 6:2FTAB et 6:2FTS dans la nappe alluviale.

Analyses dans les puits privés

Il n’existe aucune norme de qualité applicable.

La communauté d’agglomération Creil Sud Oise a fait réaliser des analyses dans l’eau de puits privés de jardins familiaux. Deux campagnes de prélèvement ont été réalisées le 27 juillet 2023 et le 15 février 2024. Ils ont concerné deux puits à Creil et trois puits à Villers-Saint-Paul. Les 20 PFAS de la Directive (UE) du 16/12/2020 ont été analysés. Les résultats de ces campagnes pour la somme des 20 PFAS montraient que 4 analyses sur 10 (40%) étaient supérieures à 0,1 µg/l.

Dans le cadre de l’arrêté préfectoral du 19 janvier 2024, la société CHEMOURS est tenue de procéder à des analyses dans les puits privés exploités dans un rayon de 1,5 km autour de l’établissement, sous réserve que les propriétaires des terrains donnent leur accord. 19 échantillons d’eau ont été collectés au sein de 18 puits privés en mars et juin 2024. 5 puits sur 18 (31%) avaient une somme des 20 PFAS supérieure à 0,1 µg/kg.

A titre de précaution, l’Agence Régionale de Santé recommande de ne pas utiliser l’eau des puits privés pour la boisson et à des fins d’irrigation des jardins potagers et vergers pour toute la commune de Villers-Saint-Paul.

carte puits privés

Analyses dans les poissons

Des teneurs maximales sont établies sur la chair de poisson pour le PFOS, le PFOA, le PFNA, le PFHxS et sur la somme de ces molécules par la Commission européenne. Ces teneurs maximales diffèrent selon les espèces.

Campagne 2023

Dans le cadre de l’étude environnementale demandée par l’arrêté préfectoral du 22 mars 2023, la société CHEMOURS a remis une étude visant à analyser les PFAS dans des poissons pêchés dans la rivière Oise. Pour ce faire, elle a été autorisée par arrêté préfectoral du 9 juin 2023 à procéder à une pêche électrique. Deux stations de pêche ont été définies, une à 10 km en amont, servant de point de référence, et une en aval des points de rejets des eaux de la plateforme chimique. Les préparations des échantillons et les analyses des poissons ont été réalisées par un laboratoire mandaté. 38 PFAS ont été analysés.

Ces analyses révèlent la présence de PFAS dans toutes les espèces de poissons étudiées.

Anguille : résultats moyens PFOS (µg/kg) sur la chair : 7,1 / Teneurs maximales PFOS (µg/kg) (règlement CE2023/915) : 35 / Conformité : oui / pas de remarque | Gardon : résultats moyens PFOS (µg/kg) sur la chair : 2,5 / Teneurs maximales PFOS (µg/kg) (règlement CE2023/915) : 35 / Conformité : oui / pas de remarque | Chevesne (rarement consommé) : résultats moyens PFOS (µg/kg) sur la chair : 1,4/ Teneurs maximales PFOS (µg/kg) (règlement CE2023/915) : 2 / Conformité : oui / pas de remarque | Ide mélanotte : résultats moyens PFOS (µg/kg) sur la chair : 1,8/ Teneurs maximales PFOS (µg/kg) (règlement CE2023/915) : 2 / Conformité : oui / remarques : un seul individu analysé | Gobie à taches noires (peu consommé) : résultats moyens PFOS (µg/kg) sur poisson entier : 7,6/ Teneurs maximales PFOS (µg/kg) (règlement CE2023/915) : 2 / Conformité : à confirmer / remarques : analyses menées sur poisson entier alors qu'il est recommandé de les consommer étêtés et éviscérés si possible | Ablette (régulièrement consommé) : résultats moyens PFOS (µg/kg) sur poisson entier : 6,5 / Teneurs maximales PFOS (µg/kg) (règlement CE2023/915) : 2 / Conformité : à confirmer / remarques : analyses menées sur poisson entier alors qu'il est recommandé de les consommer étêtés et éviscérés si possible | Chevesne juvénile(rarement consommé) : résultats moyens PFOS (µg/kg) sur poisson entier : 6,9 / Teneurs maximales PFOS (µg/kg) (règlement CE2023/915) : 2 / Conformité : à confirmer / remarques : analyses menées sur poisson entier alors qu'il est recommandé de les consommer étêtés et éviscérés si possible

Les concentrations sont toutes inférieures aux valeurs maximales fixées par la réglementation européenne sauf pour trois espèces (ablette, gobie et chevesne juvénile) dans lesquelles des PFOS ont été retrouvés à une valeur légèrement supérieure à la norme (pour des échantillons de poissons analysés entiers et pas uniquement dans les chairs ; or, la réglementation porte sur la teneur maximale en PFOS de 2 µg/kg de poids à l’état frais dans les chairs).

De nouvelles analyses dans les chairs seront conduites par les services de l’État pour fiabiliser ces premiers résultats et rechercher notamment l’origine et les causes de la présence de ces PFAS. Dans l’attente, et à titre de précaution, l’Agence Régionale de Santé recommande de ne pas consommer les poissons pêchés entre Pont-Sainte-Maxence et Villers-Saint-Paul. Cette recommandation fera l’objet d’une signalétique et d’une communication locale appropriée, en lien avec les maires concernés.

Campagne 2024

Des prélèvements de poissons ont été réalisés au mois de septembre 2024 par l’ARS. Les poissons analysés entiers lors de la première pêche réalisée en 2023 et potentiellement consommés n’ont pas pu être repêchés (absence d’ablette notamment). Les résultats nouvellement obtenus sur la chair des silures, des brochets, des perches et des chevesnes sont conformes. Les teneurs en PFAS se situent sous les valeurs maximales établies et sont cohérentes avec celles précédemment mises en évidence par la société Chemours. Une nouvelle pêche ciblant les espèces à l’origine de la recommandation de non-consommation sera organisée au printemps afin de lever les doutes demeurant.

Dans l’attente, et à titre de précaution, l’Agence Régionale de Santé maintient sa recommandation de ne pas consommer les poissons pêchés entre Pont-Sainte-Maxence et Villers-Saint-Paul.

Analyses dans les œufs

Il existe des teneurs maximales dans les œufs fixées par la Commission européenne : PFOA : 0,3 µg/kg - PFNA : 0,7 µg/kg - PFOS : 1 µg/kg - PFHxS : 0,3µg/kg ; somme (PFOS + PFOA + PFNA + PFHxS) : 1,7 µg/kg.

Campagne 2024 n°1

Dans le cadre de l’arrêté préfectoral du 19 janvier 2024, la société CHEMOURS a remis une étude visant à analyser les PFAS dans des œufs (usages domestique et professionnel) produits dans un rayon de 1,5 km autour de l’établissement, sous réserve de l’accord des particuliers et entreprises. Aucun poulailler professionnel n’a été recensé. Les prélèvements d’œufs ont été réalisés dans 6 poulaillers domestiques sur les communes de Verneuil-en-Halatte et Villers-Saint-Paul. 7 échantillons d’œufs (6 issus de poulaillers et 1 témoin issu du commerce) ont été constitués au mois d’avril au cours de cette campagne et ont été envoyés en laboratoire pour analyse.

Les analyses ont mis en évidence que :
• pour 4 des 6 poulaillers étudiés, la somme des 4 PFAS (PFOA, PFNA, PFHxS, PFOS) dépasse la norme de commercialisation (P24, P30, P9, P27) ;
• la norme pour le PFOS est dépassée pour ces 4 poulaillers avec des concentrations retrouvées allant de 2,4 µg/kg à 4 µg/kg ;
• les normes individuelles pour le PFOA, le PFNA, le PFOS sont dépassées dans un de ces 4 poulaillers (P24).

L’origine de ces contaminations n’est pas établie. Pour les composés traceurs de l’activité actuelle de la plate-forme chimique, les résultats sont identiques entre les 6 poulaillers et l’échantillon témoin du commerce. Les résultats sont cohérents avec ceux observés en région Île-de-France montrant une contamination dépassant fréquemment les normes de commercialisation des œufs domestiques en PFAS en milieu urbain.

De nouvelles analyses seront conduites par les services de l’État afin de fiabiliser les conclusions et rechercher l’origine et les causes de la présence de ces PFAS, et en particulier du PFOS. 

Dans l’attente de ces investigations complémentaires, l’Agence Régionale de Santé recommande de ne pas consommer les œufs issus des poulaillers domestiques sur les communes de Villers-Saint-Paul et de Verneuil-en-Halatte.

Cette recommandation de non-consommation a fait l’objet d’une communication aux maires concernés aux fins de diffusion auprès de leurs administrés.

L’Agence Régionale de Santé invite tous les particuliers propriétaires d’élevage de poules (qu’ils soient installés en ville ou à la campagne), à respecter les bonnes pratiques définies par la Direction Générale de la Santé dans la nouvelle édition du « petit guide de l’autoconsommation en toute sécurité » - fichier PDF 7 Mo :
• donner les aliments dans une mangeoire et non directement sur le sol ;
• ne pas répandre de cendres (barbecue, cheminée…) dans le jardin ;
• choisir un aliment adapté aux besoins des poules (en demandant conseil auprès des professionnels).

Campagne 2024 n°2

Un prélèvement d’œuf dans un poulailler domestique supplémentaire (P2) a été réalisé au mois de juin 2024, celui-ci présente un léger dépassement de la concentration maximale en PFOS (1,02 µg/kg).

Au regard des résultats de la 2ème campagne, L’Agence Régionale de Santé maintient la recommandation de non-consommation des œufs issus des poulaillers domestiques sur les communes de Villers-Saint-Paul et de Verneuil-en-Halatte.

carte oeufs

Analyses dans les végétaux

Il n’existe aucune valeur maximale, mais des valeurs indicatives pour quelques PFAS recommandées par la Commission européenne (en µg/kg de poids frais) : PFOA : 0,01 µg/kg - PFNA : 0,005 µg/kg - PFOS : 0,01 µg/kg - PFHxS : 0,015µg/kg.

Dans le cadre de l’arrêté préfectoral du 19 janvier 2024, la société CHEMOURS est tenue de procéder à des analyses dans des légumes (usages domestique et professionnel) produits dans un rayon de 1,5 km autour de l’établissement, sous réserve de l’accord des particuliers et entreprises.

30 prélèvements ont été réalisés en 9 zones de jardins potagers ou de cultures en avril et juin 2024 : 7 légumes de type racine, 11 légumes de type feuille, 5 légumes de type fruit, 6 fruits et 1 tubercule. Les résultats de 28 des 30 prélèvements sont inférieurs à la valeur indicative. Un radis en P38 a une teneur en PFOS et en PFOA supérieure à la valeur indicative. Un radis en P23 a une teneur en PFOA supérieure à la valeur indicative (point en dehors de la zone d’influence des rejets atmosphériques du site et du rayon d’1,5 kilomètre).

L’ARS ne préconise pas la mise en place d’une recommandation de non-consommation des légumes et fruits autoproduits à ce stade, seulement une recommandation de respecter les bonnes pratiques d’autoconsommation.

Ces bonnes pratiques sont définies par la Direction Générale de la Santé et décrites dans le « petit guide de l’autoconsommation en toute sécurité » - fichier PDF 7 Mo ; déjà cité dans la partie « Analyses dans les œufs » pour les particuliers propriétaires d’élevages de poules.

carte vegetaux

2 prélèvements ont été réalisés par la DRAAF le 31 juillet 2024 à la ferme pédagogique « l’arbre à poule », et un prélèvement témoin dans une exploitation maraîchère bio à 5 km du site de l’usine : salades, blettes. Les résultats sont tous très inférieurs à la valeur indicative.

Analyses dans l’eau potable

La transposition dans le droit français de la Directive (UE) du 16/12/2020 relative à la qualité des eaux destinées à la consommation humaine (EDCH) introduit des limites de qualité (LQ) à partir de janvier 2023 pour la somme de 20 PFAS fixée à 0,1 μg/l dans les eaux distribuées et 2 μg/l dans les eaux brutes utilisées pour la production d’eau potable, ainsi que l’obligation de recherche des PFAS à partir de janvier 2026, comme prévu par la directive, en lien avec les capacités analytiques existantes.

L’Agence régionale de santé Hauts-de-France (ARS) a procédé en juin 2023 et janvier 2024 à une recherche des PFAS dans les deux champs captant situés en aval hydraulique de la plateforme chimique de Villers-Saint-Paul et alimentant le secteur de Creil, situés à Précy-sur-Oise et Boran-sur-Oise.

Captage de Précy-sur-Oise
F1bisF2bisF6F11F4Eau distribuée
Somme 20 PFAS (µg/l)
Juin 2023
0,0061 0,0211 0,042 0,0389 0,0096 0,0246
Somme 20 PFAS (µg/l)
Janvier 2024
0,0153 0,0179 0,0501 0,0217 0,0078 0,0133
Limite de qualité (µg/l) 2 2 2 2 2 0,1
Conformité oui oui oui oui oui oui
Captage de Boran-sur-Oise
F1F2F3F4Eau distribuée
Somme 20 PFAS (µg/l)
Juin 2023
0,0248 0,0585 0,006 0,0385 0,0332
Somme 20 PFAS (µg/l)
Janvier 2024
0,0304 0,0252 0,008 0,0449 0,0029
Limite de qualité (µg/l) 2 2 2 2 0,1
Conformité oui oui oui oui oui

Les résultats de ces 2 campagnes sont conformes et les concentrations de PFAS relevées inférieures aux limites de qualité.

La communauté d’agglomération Creil Sud Oise a fait réaliser des analyses dans le champ captant de Précy-sur-Oise, en référence à la Directive (UE) du 16/12/2020 relative à la qualité des eaux destinées à la consommation humaine (EDCH). Deux campagnes de prélèvement ont été réalisées le 27 juillet 2023 et le 13 février 2024. Ils ont concerné l’eau brute du forage 2, l’eau brute du forage 4, l’eau brute du forage 6, l’eau brute du forage 11 et sur l’eau distribuée. Les résultats sont tous conformes aux limites de qualité.

Conformément à l’article 4.3 de l’arrêté préfectoral du 19 janvier 2024, la société CHEMOURS a réalisé une analyse de l’eau potable distribuée au sein de son établissement. Les résultats montrent que les 20 PFAS définis par la Directive (UE) du 16/12/2020 relative à la qualité des eaux destinées à la consommation humaine (EDCH) sont inférieurs à la limite de quantification.

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