Épisodes de pollution et leur gestion Sommaire Qu’est-ce qu’un épisode de pollution ? Un arrêté interpréfectoral de gestion des épisodes de (…) Deux niveaux d’épisodes de pollution : seuil d’information/r Qui informe la population en cas d’épisode de pollution ? Les bons gestes Les mesures à mettre en œuvre 20 juin 2017 - Mis à jour le 6 septembre 2023 Qu’est-ce qu’un épisode de pollution ? Un épisode de pollution de l’air (également appelé « pic de pollution ») survient lorsque la quantité d’un ou de plusieurs polluants dans l’air est trop élevée ou risque de l’être. Les polluants en question sont l’ozone (O3), le dioxyde d’azote (NO2), le dioxyde de soufre (SO2) et les particules fines (PM10). Les épisodes de pollution apparaissent le plus souvent lorsque certaines conditions météorologiques sont observées : par temps calme (peu ou pas de vent) : l’accumulation de polluants et les transformations chimiques des composants polluants sont favorisées en période hivernale : l’air froid plaque les polluants à proximité du sol (pics particules et oxydes d’azote), par le phénomène d’inversion thermique en période estivale (chaleur et ensoleillement) : conditions propices à la formation d’ozone et de particules fines secondaires Ils peuvent aussi être dus à une augmentation saisonnière des émissions de certains polluants : utilisation hivernale du chauffage au bois, émissions liées à certaines activités agricolesUn arrêté interpréfectoral de gestion des épisodes de pollution Un arrêté interpréfectoral couvrant les 5 départements des Hauts-de-France a été signé le 5 juillet 2017. Il définit la manière dont sont gérés les épisodes de pollution en région. Il est disponible ci-dessous : arrêté interpréfectoral de gestion des épisodes de pollution du 5 juillet 2017. Deux niveaux d’épisodes de pollution : seuil d’information/recommandations et seuil d’alerte Le seuil d’information/recommandations C’est à partir de ce premier niveau que les polluants présents dans l’air peuvent présenter un risque à court terme pour la santé, en particulier pour les personnes sensibles (enfants, personnes âgées, femmes enceintes, personnes déficientes respiratoires). Lorsque le seuil est franchi, des informations et des recommandations sont ainsi diffusées pour permettre de réduire certaines sources d’émissions, et aux personnes sensibles de prendre des précautions. Le seuil d’alerte La dégradation de la qualité de l’air atteint alors un niveau supérieur. L’exposition aux polluants présente désormais un risque à court terme avéré pour la santé. Lorsque le seuil est franchi, des mesures d’urgence contraignantes sont alors prises pour réduire les sources d’émissions les plus problématiques. Qui informe la population en cas d’épisode de pollution ? Atmo Hauts-de-France, association agréée pour la surveillance de la qualité de l’air de la région, informe en temps réel sur la qualité de l’air des Hauts-de-France et prévient des éventuels épisodes de pollution. Pour savoir quel est l’état de la qualité de l’air près chez vous, consultez le site Internet d’Atmo Hauts-de-France. Atmo Hauts-de-France a délégation des préfets des 5 départements pour informer et recommander. Ainsi, en cas de risque d’épisode de pollution, Atmo informe, entre autres, les autorités, les organismes de santé et les médias afin qu’ils puissent relayer l’information et les recommandations vers la population. Pour en savoir plus, consulter la page du site d’Atmo concernant les épisodes de pollution. L’indice de la qualité de l’air L’indice Atmo (qui va de 1 à 10) permet de savoir par un code couleur quel est le niveau de pollution de l’air observé. Cet indice fait la synthèse de la qualité de l’air concernant quatre polluants : le dioxyde de soufre (SO2), le dioxyde d’azote (NO2), l’ozone (03) et les poussières en suspension (PM10). Seuil d’information-recommandations et seuil d’alerte Les seuils d’information-recommandations et les seuils d’alerte sont définis pour chaque polluant. Par exemple pour les particules PM10, le seuil d’information-recommandations est de 50 µg/m³ et le seuil d’alerte de 80 µg/m³ en moyenne journalière. En cas d’alerte Atmo Hauts-de-France propose plusieurs services d’information gratuits pour permettre à tout un chacun d’anticiper les pics de pollution et, notamment aux personnes les plus sensibles d’adapter leurs activités en conséquence : http://www.atmo-hdf.fr/abonnez-vous-aux-alertes.html Les bons gestes Il est recommandé aux personnes sensibles (enfants, personnes âgées, femmes enceintes, personnes déficientes respiratoires) : d’éviter toute activité sportive ou physique intense augmentant le volume d’air inhalé de veiller à ne pas aggraver les effets de cette pollution par d’autres facteurs irritants, tels que l’usage de solvants sans protection appropriée, ou encore le tabac, qui joue un rôle majeur dans la survenue des maladies respiratoires de respecter un éventuel traitement médical en cours et de consulter un médecin en cas de gêne Pour plus de précisions sur les recommandations sanitaires en cas d’épisode de pollution, consulter la page du ministère de la santé. Par mesure de prévention, il est préférable de privilégier les transports en commun et le covoiturage et, dans tous les cas, d’utiliser les moyens de transport les moins polluants ou, à défaut, de réduire sa vitesse de circulation. Dans le cas d’un épisode d’ozone, il est conseillé d’éviter l’application de peintures, vernis ou de tout autre produit domestique à base de solvants qui participe à la formation d’ozone. Les mesures à mettre en œuvre Le rôle de l’État Si un seuil d’information-recommandations et/ou d’alerte est franchi, ou en passe de l’être, les préfets de département mettent en œuvre un panel de mesures pour réduire les émissions de polluants et l’exposition des personnes sensibles. Ces dernières dépendent des concentrations de polluants et de la nature exacte de la pollution : automobile, industrielle, etc. Il peut s’agir par exemple de : limitations de vitesse restrictions de la circulation automobile : consulter le site du ministère en charge de l’environnement sur le sujet de la circulation différenciée et des certificats qualité de l’air Crit’Air réductions des émissions de certaines installations industrielles l’interdiction du brûlage à l’air libre des résidus agricoles Le rôle des collectivités territoriales et des autres acteurs Certaines recommandations à suivre en cas d’épisodes de pollution demandent l’implication des collectivités territoriales qui peuvent, par exemple, mettre en place la gratuité du stationnement résidentiel ou favoriser l’utilisation des transports en commun, des entreprises qui peuvent aussi s’organiser pour limiter les déplacements de leurs salariés (télétravail, covoiturage, etc.) Voici des exemples de mesures de mobilité à destination des entreprises en cas d’épisode de pollution. Documents joints Affiche A3 Les pics de pollution PDF | 2.3 Mio Télécharger Affiche A4 Les pics de pollution PDF | 2 Mio Télécharger Mesures de mobilité à destination des entreprises à mettre en place en cas d’épisodes de pollution PDF | 813.4 kio Télécharger Arrêté interdépartemental de gestion des épisodes de pollution - 5 juillet 2017 PDF | 2.6 Mio Télécharger