Les zones pavillonnaires

Les estimations de la part du pavillonnaire dans la consommation d’espaces montaient à 78% dans la période 2008 à 2017. Ces données sont en cours d’actualisation par la Dreal pour une période plus récente.

Alors que l’on vise la forte réduction de l’artificialisation des sols, la réalisation de constructions pavillonnaires reste un mode privilégié d’habitat et le principal vecteur de consommation d’espaces naturels agricoles et forestiers en région.


LA PLACE DU PAVILLONNAIRE DANS LA PRODUCTION RÉGIONALE DE LOGEMENTS NEUFS

Les perspectives de l’INSEE permettent de connaître les besoins en logements en Hauts-de-France en 2050 :

  • + 250.000 ménages à loger
  • 2/5 des ménages seront composés de séniors : doublement par rapport à 2013
  • hausse des ménages composés d’un seul individu
  • baisse des ménages en couple avec ou sans enfant
  • 1/3 des besoins en logement répondent à des situations de mal-logement.

La poursuite du mode de développement dans les nouveaux programmes de logements reste à analyser au regard des consommations d’espace notamment.


Fortement plébiscités, les espaces pavillonnaires péri-urbains existants sont hétérogènes et peuvent présenter de multiples fragilités.
Une étude "Les zones pavillonnaires périurbaines et leurs fragilités potentielles en Hauts-de-France" réalisée en 2021 par la DDT de l’Oise, met en lumière les fragilités actuelles des zones pavillonnaires et interroge leur devenir.
La mise en œuvre d’actions pour pallier aux fragilités se pose. Quelques lignes de force se dégagent a priori :

  • intensifier les zones pavillonnaires en déclin,
  • lutter contre la sous-occupation des habitations de certains lotissements anciens
  • inciter les nouveaux acquéreurs à réinvestir ces quartiers, parfois proches du centre, plutôt que de se déporter en lointaine périphérie urbaine.

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