Directive Inondation Ne plus subir, mais anticiper et s’organiser

Depuis 1998, les inondations en Europe ont provoqué la mort de plus de 700 personnes, le déplacement d‌’environ un demi-million de personnes et des pertes économiques d‌’au moins 25 milliards d‌’euros couvertes par les assurances.

Pour améliorer la gestion de ce risque et réduire les conséquences négatives des inondations, le Conseil et le Parlement européen ont adopté en octobre 2007 une directive dite « inondation ».

Pour définir les orientations stratégiques à donner à la politique nationale de gestion des risques d’inondation, la France a procédé à une évaluation préliminaire des risques d’inondation en 2011. Cette évaluation propose la première photographie complète de l’exposition actuelle aux risques d’inondation.

Cette évaluation préliminaire croise les différents aléas avec l’exposition de la population, des activités économiques, du patrimoine et de l’environnement) pour aboutir à des indicateurs (nombre d’habitants permanents potentiellement touchés par des débordements de cours d’eau, nombre d’habitations de plain-pied potentiellement touchées par des submersions marines, etc.). Cette évaluation est dite « préliminaire » car elle précède la stratégie de gestion des risques qu’elle motive.

11 territoires concentrant le plus d’enjeux, les territoires à risques important d’inondation (TRI) ont été identifiés afin de prioriser l’action sur les territoires où il y a le plus d’enjeux exposés, dans un souci de
préserver la compétitivité des territoires et d’optimiser l’investissement public.

Une cartographie fine des risques selon trois types d’inondations (fréquente, moyenne, extrême) a été effectuée sur ces territoires. Cette cartographie permet d’améliorer et d’homogénéiser la connaissance du risque d’inondation sur les secteurs les plus exposés.

Le Plan de gestion du bassin Artois Picardie, élaboré par l’Etat en association étroite avec les parties prenantes, vise à coordonner l’ensemble des actions en matière de gestion des inondations afin :

  • d’augmenter la sécurité des populations partout où il existe un danger pour les vies humaines
  • de réduire les conséquences dommageables des inondations pour diminuer le coût pour la société
  • de permettre aux territoires de se relever au plus vite d’une catastrophe.

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