S’agit-il de nouveaux métiers ? Des emplois nouveaux plutôt que des métiers ? ou bien des métiers reprofilés ?
Si l’on s’attache à une approche purement sémantique, on peut dire qu’il y a peu de nouveaux métiers proprement dit. En dehors de certains secteurs en développement, liés à la recherche (comme la rudologie - qui crée de nouveaux matériaux à partir de déchets) ou la gestion globale de l’environnement (par exemple : écoconseillers), les métiers de l’environnement sont surtout des métiers classiques dont on a redéfini une part des fonctions ou intégré une option environnement.
Mais si la résolution d’un problème d’environnement ne crée pas forcément de nouveaux diplômes, elle nécessitera, dans bien des cas, une polyvalence spécialisée (c’est-à-dire 2 formations dans des domaines proches ou complémentaires).
Dans cette optique, les métiers deviennent alors plus nombreux. Il sont liés :
à la protection de la nature et à la gestion des ressources naturelles
à la prévention et au traitement des pollutions et des risques
à l’aménagement et au cadre de vie.