Les prolongements législatifs du Grenelle de l’environnement donnent une impulsion nouvelle à la politique d’efficacité énergétique et à la réduction des émissions néfastes pour le climat et l’atmosphère et place le développement durable au cœur des stratégies à élaborer.
Pour la décennie à venir, les exigences de résultats sont importantes (réduction de 20% des émissions de gaz à effet de serre, baisse de 20% de la consommation d’énergie, 23 % de part des énergies renouvelables dans la consommation finale).
De nouveaux outils de planification sont aussi proposés tels que le schéma régional climat air énergie, dont le volet éolien, arrêté dans la loi Grenelle 1, est d’ores et déjà engagé, ou encore le schéma de cohérences écologiques. L’atteinte de ces objectifs implique une mobilisation de tous les acteurs du territoire pour stratégie et une mise en œuvre commune, en articulant notamment au mieux les démarches nombreuses engagées. Les politiques du transport, de l’aménagement et de l’habitat représentent les leviers incontournables de cette mise en œuvre. La mise en cohérence et la recherche de synergie entre les institutions compétentes est un préalable pour qu’une stratégie opérante soit développée.
L’ambition première est de mettre en place un cadre de construction partenariale pour permettre d’articuler, à l’échelle métropolitaine, au mieux les politiques d’aménagement et politiques de déplacements.
Les démarches territoriales engagées, les documents d’orientations élaborés par les différents partenaires, la mise en place de la coopération métropolitaine rendent possible, mais aussi nécessaire, l’élaboration d’un cadre de cohérence commun. Celui-ci doit être construit sur l’ensemble des réflexions d’ores et déjà engagées et en proposer une lecture globale et synthétique. Les grandes options nécessaires au développement durable et au rayonnement de ce territoire, dans un contexte de compétitivité entre métropoles, doivent ainsi être déterminées ensemble.