Avis de l’autorité environnementale relatif à la demande d’autorisation d’exploiter un élevage bovin à Verchocq, signé le 08/01/13

La GAEC souhaite procéder à l’extension de l’élevage bovin qui comprendra après projet 218 vaches laitières et la suite. Pour cela, un agrandissement de la stabulation et des silos est envisagé vers l’arrière. Le projet n’est pas susceptible d’avoir d’impacts négatifs sur la faune et la flore. Le dossier aurait dû comporter une évaluation de la compatibilité du projet avec les documents cadres applicables. Il ne se réfère pas clairement au quatrième programme d’actions à mettre en œuvre en vue de la protection des eaux contre la pollution par les nitrates d’origine agricole. Certaines parcelles d’épandage se situent dans les périmètres de protection rapprochée et éloignée du captage d’eaux destinées à la consommation humaine de Saint Martin d’Hardinghem. Au vu de la vulnérabilité de la ressource, ces parcelles auraient pu être écartées du plan d’épandage. Si elles ne le sont pas, une étude hydrogéologique spécifique est nécessaire afin de s’assurer de l’absence d’impact du projet d’épandage présenté, avec l’avis d’un hydrogéologue agréé en matière d’hygiène publique. Par ailleurs, l’étude acoustique est erronée en termes de référence réglementaire, ce qui ne permet pas de conclure sur le respect de la réglementation. Les émissions d’odeurs et les mesures de réduction mises en œuvre ne sont pas suffisamment décrites. Il serait intéressant que des mesures de réduction plus poussées soient prévues (couverture des fosses, réflexion sur la zone de stockage des cadavres, etc.). Aucune mesure de réduction n’est présentée alors que le site de Verchocq se trouve à proximité immédiate des habitations (dérogation à distance).

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