|
Espaces naturels, diversité biologique
Sommaire |
En bref |
La biodiversité |
 |
- Des espèces menacées  |
Les paysages |
 |
- Une grande diversité de paysages |
Le littoral |
 |
- Un espace très convoité
- Des milieux marins marqués par un fort courant
- Falaises et caps, des sites remarquables
- Deux types de dunes bien distincts
- Les estuaires |
Les autres milieux |
 |
- De nombreuses zones humides remarquables
- Les milieux secs
- Des forêts rares mais importantes pour la biodiversité
- Deux zones bocagères remarquables
- Le rôle de la trame verte |
La stratégie de protection |
 |
- Des protections encore insuffisantes
- Les nombreux acteurs de la protection
- La protection concerne surtout les mileux littoraux |
Les enjeux |
 |
- Améliorer, conforter, élargir la protection des sites naturels, géologiques et paysagers d’intérêt majeur
- Préserver et rétablir les corridors écologiques pour contrer le morcellement des milieux et des habitats
- Améliorer l’acquisition de connaissances, leur interprétation, leur diffusion
- Trouver les formes de réponse à la demande sociale
- Maîtriser l’étalement urbain et ses effets induits
- Rendre une place à la nature en ville en augmentant la surface d’espaces verts disponible par habitant
- Éliminer les points noirs paysagers et éviter leur nouvelle apparition
- Donner à la région une référence paysagère sous forme d’un atlas permettant d’identifier les paysages à préserver |
 |
En bref |
|
|
Le Nord - Pas-de-Calais est l’une des régions françaises les plus artificialisées (14,5 % du territoire 1), présentant la plus faible part d’espaces naturels (seulement 12,3 %). C’est pourquoi la conservation de la biodiversité représente une préoccupation majeure des acteurs régionaux qui s’attachent à prendre les mesures urgentes face à l’urbanisation, aux mutations industrielles et à l’intensification agricole. Cela est bien souvent source de conflits, la difficulté résidant surtout dans la mise en œuvre de stratégies adaptant les priorités générales aux spécificités locales.
L’artificialisation menace de nombreux milieux. Ainsi, le littoral picard et flamand est menacé par l’étalement urbain et la pression touristique. La surface en landes diminue. Les zones bocagères et les forêts, déterminantes pour le maintien de la trame verte et par là même de la biodiversité, ne couvrent plus que 111 563 hectares (soit environ 9 %). Enfin, les zones humides régressent et représentent également 9 % des espaces naturels.
Le cap Blanc-Nez
CRT NPDC - Philippe Frutier.
|
Situé à la croisée des climats océaniques et continentaux, de grandes structures géologiques et écologiques, le Nord - Pas-de-Calais abrite une mosaïque de milieux. C’est une région d’une grande richesse biologique dont certaines espèces se trouvent en limite de répartition. Les activités humaines ont altéré, depuis le Moyen Âge, le capital naturel de la région mais elles ont aussi créé les conditions favorables à l’existence de milieux tout à fait originaux, qui contribuent aujourd’hui à sa diversité biologique : paysages bocagers, espaces forestiers dispersés, zones gagnées sur la mer (polders : prés salés, prairies humides, etc.), zones humides issues des exploitations minières (étangs d’affaissement minier) ou d’anciennes carrières et milieux secs avec les terrils. Autre conséquence de l’intervention humaine, la région compte aujourd’hui des milieux relictuels à protéger et des corridors écologiques à maintenir. Ces corridors, qui jouent un rôle majeur pour le transit des espèces migratrices, sont généralement constitués de milieux remarquables, imbriqués dans le projet de trame verte régionale (mise en réseau des haies vives, des bois et des forêts) ou inféodés à l’eau (ripisylves, zones humides, estuaires, etc.).
|
L’occupation naturelle des sols en 2002

|
|
Les grands postes d’occupation des sols en 2002

|
Note
|
1 - Source : Teruti, 2002.
|
|
|
|
|