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Agriculture et pêche
Sommaire |
En bref |
L’agriculture |
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- Une agriculture en pleine expension
- Les pollutions diffuses
- La valorisation agricole des boues
- Une agriculture confrontée à l’expansion des villes
- Agriculture, forêt et biodiversité
- Concilier agriculture et environnement |
La pêche |
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- La filière « produits de la mer »
- La pêche : quel avenir ? |
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En bref |
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L’agriculture régionale est en pleine évolution. Les mises en culture de légumes, de céréales et les cultures industrielles ne cessent d’augmenter et demeurent le point fort du Nord - Pas-de-Calais. L’élevage laitier régresse mais d’autres productions animales, comme l’élevage bovin pour la viande ou la volaille, augmentent. Le nombre d’exploitations diminue mais leur taille augmente. La diversification des exploitations marque le pas. D’un point de vue environnemental, l’agriculture régionale est à la fois à l’origine de pressions sur les milieux, de problèmes d’érosion dans certains secteurs et « victime » de l’expansion des villes.
La filière pêche, quant à elle, centralise un grand nombre d’emplois dans le Boulonnais, où se concentre la plus grande partie des activités de pêche et de transformation. L’avenir de la pêche régionale est incertain en raison de l’état de la ressource halieutique. Les stocks de cabillauds, de merlans et de merlus (et dans une moindre mesure de la sole) sont en voie d’effondrement dans certaines des zones de pêche fréquentées par la flotte régionale. Chaque année, la Commission européenne impose de nouvelles restrictions afin de préserver la ressource.
Grandes cultures sur le littoral.
CR NPDC - Samuel Dhote.
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Avertissement : Toutes les données relatives à l’agriculture s’appuient sur les deux derniers recensements agricoles 1988 et 2000. Les évolutions font toujours référence à ces deux dates.
L’agriculture et la pêche ont un poids économique non négligeable dans le Nord - Pas-de-Calais. L’agriculture continue à jouer un rôle essentiel dans l’économie régionale malgré une forte dynamique urbaine et une industrie puissante. Elle a su créer des liens avec son industrie agroalimentaire et dans une moindre mesure avec le textile (culture de lin). Région de polycultureélevage, qui occupe une situation particulière en Europe du Nord-Ouest, le Nord - Pas-de-Calais se situe au contact des régions de grandes cultures du Bassin parisien et des zones d’agriculture intensive du Nord (Belgique et Pays- Bas). En 2000, l’agriculture employait 38 400 actifs, soit 2,3 % de l’emploi régional 1, et représentait 2 % de la valeur ajoutée 2 produite par l’économie régionale. La surface agricole, qui diminue sous la pression urbaine, a perdu 12 % de sa superficie de 1988 à 2000 (soit 39 500 hectares). Pourtant, malgré le grignotage des terres agricoles par la ville, la surface agricole utilisée (SAU) s’élève à 838 166 hectares 3, soit environ 67 % du territoire régional (recensement général agricole, 2000). L’importance de la surface agricole résulte en partie de la faible superficie de la forêt régionale (le Nord - Pas-de- Calais a la plus petite surface forestière des régions françaises) qui ne couvre que 6,6 % du territoire régional.
La région compte cinq ports de pêche : Boulogne-sur- Mer, Calais, Dunkerque, Étaples et Grand-Fort-Philippe. Seul Boulogne-sur-Mer 4 occupe une place prédominante dans la filière pêche régionale mais aussi nationale. C’est non seulement le premier port de pêche français en termes de valeur débarquée (11 % du chiffre d’affaires des pêches maritimes nationales en 2002) mais aussi le premier centre européen de transformation, de commercialisation et de distribution des produits de la mer. La filière « produits de la mer » régionale emploie d’ailleurs plus de personnes à terre pour la transformation ( environ 6 600 emplois en 2002 5) qu’en mer (1 035 marins embarqués en 1999 6 et 1 175 en 2002 7).
Notes
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1 - D’après l’Insee, l’emploi agricole représentait 3,8 % de l’emploi national en 2001.
2 - Au niveau national (métropole), elle était de 2,8 % (Insee, 2000. Le recensement agricole 2000, témoin d’une évolution rapide. Lille. 4 p.)
3 - La SAU était de 78,7 % en 1970, 74,9 % en 1988 et de 67,3 % en 2000.
4 - Calais, Dunkerque et Grand-Fort-Philippe participent également mais de manière plus modeste au développement de la filière pêche régionale.
5 - Selon une estimation de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Boulogne-sur- Mer.
6 - Source : Centre administratif des affaires maritimes.
7 - Source : Comité régional des pêches maritimes et des élevages marins (CRPMEM).
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