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Accueil > L’environnement > Energie

Un profil de consommation énergétique atypique
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Sommaire
 En bref
 Un profil de consommation énergétique atypique
Le poids de l’industrie
Une consommation diversifiée
 Une consommation d’énergie et des émissions de CO2 difficilement contenues
- La consommation augmente dans tous les secteurs
- Une tendance plus structurelle que démographique
- Un accroissement du transport routier
- En corollaire des émissions de CO2 non maîtrisées
 Une région de transfert et de transformation d’énergies
- Une production d’énergie primaire réduite pour le moment à Gravelines
- Une forte activité de raffinage
- Un noeud de réseaux européen pour le gaz
 Une volonté de maîtrise de l’énergie et des émissions de CO2
- Une volonté politique déjà ancienne
- Les outils et mécanismes de soutien aux projets
- L’utilisation rationnelle de l’énergie : le gisement d’économie le plus important
- La valorisation des ressources énergétiques renouvelables locales
- Des conditions propices au développement de l’éolien


 

Un profil de consommation énergétique atypique

La consommation d’énergie finale 4 - Dans tout le chapitre, les données sur les consommations finales d'énergie n'incluent ni l'énergie utilisée pour la production, le transport et la distribution, ni les consommations non énergétiques (par l'industrie chimique, etc.) : elles concernent l'utilisation de l'énergie chez le consommateur final (ménage, entreprise, etc.). Toutes les données sur l'énergie reportées dans ce chapitre suivent les nouveaux coefficients d'équivalence utilisés par l'Observatoire de l'énergie depuis 2002.4 est d’environ 14,4 Mtep en 2001 5 - Avec correction climatique et soutes maritimes incluses. Source : Norener, 2003.5, ce qui place le Nord – Pas-de- Calais dans le peloton de tête des régions les plus consommatrices. Sa consommation énergétique s’élève à 9 % de la consommation nationale, alors qu’elle ne représente que 6,6 % de la population nationale : la consommation d’énergie finale par habitant y est donc supérieure à la moyenne 6 - Sur la base des consommations 1997, le Nord - Pas-de-Calais se classe deuxième après la Lorraine, avec 4,7 tep/habitant, pour une moyenne nationale de 3,5 tep/habitant. Source : Observatoire de l'énergie, 2000.6. La densité de population très élevée (322 hab./km2, soit trois fois supérieure à la densité nationale), généralement favorable à une meilleure utilisation de l’énergie 7 - 2,8 tep/habitant en Île-de-France en 1997 [voir note précédente].7, ne semble pas ici suffisamment déterminante : entrent en compte également la forte industrialisation de la région et le développement des transports (routiers) lié à sa situation géographique transfrontalière.

Le poids de l’industrie
En haut

Le profil énergétique du Nord - Pas-de-Calais en fait une région à part. L’importance de l’industrie et de la sidérurgie dans sa consommation finale d’énergie est plus de deux fois supérieure à la moyenne nationale (49,9 % contre 23,7 % en 2001). À l’opposé, les parts relatives du résidentiel-tertiaire (28,7 %) et des transports (20,4 %) ne sont environ qu’aux deux tiers des parts nationales (42,8 % et 31,6 %) et le poids de l’agriculture est très faible. Sa consommation énergétique, bien qu’augmentant 8 - La consommation de l'agriculture a progressé de 37,5 % entre 1990 et 2001.8, ne représente que 1 % environ de la consommation régionale. Cette structure énergétique régionale a peu évolué depuis 1990, même si les transports et le résidentiel-tertiaire ont, comme au niveau national, progressé en parts aux dépens de l’ industrie et de la sidérurgie.

 

 La consommation d’énergie finale en 2001


 

 Les émissions de CO2 en 2001

Une consommation diversifiée
En haut

En 2001, en termes de consommation finale (tous secteurs confondus), les produits pétroliers, qui sont aux deux tiers utilisés dans les transports, restent dans la région la forme d’énergie la plus consommée (31 %) devant le gaz (26 %), les combustibles minéraux solides (CMS) (22 %) et l’électricité (19 %) 9 - La consommation d'électricité d'origine renouvelable (éolien, hydraulique, photovoltaïque) est incluse dans la consommation finale d'électricité. Les autres énergies renouvelables et locales (principalement bois et déchets) comptent pour 2 %.9. Les parts relatives du gaz et des CMS sont aujourd’hui l’inverse de celles de 1990. La proportion élevée des CMS, par rapport au bilan national (4,2 %), résulte de leur forte utilisation par la sidérurgie comme matière première et combustible. Véritable carrefour européen pour le gaz, le Nord - Pasde- Calais utilise plus cette source d’énergie 10 - Principalement par l'industrie (à 46 %) et le résidentiel (35 %). 10 qu’au niveau national (20 %), c’est en revanche l’inverse pour le pétrole (47 % pour la France). L’industrie consomme à elle seule près de la moitié de l’électricité, tandis que le tertiaire a une consommation très équilibrée entre le pétrole, le gaz et l’électricité.

  Statistiques régionales

  Notes

4 - Dans tout le chapitre, les données sur les consommations finales d’énergie n’incluent ni l’énergie utilisée pour la production, le transport et la distribution, ni les consommations non énergétiques (par l’industrie chimique, etc.) : elles concernent l’utilisation de l’énergie chez le consommateur final (ménage, entreprise, etc.). Toutes les données sur l’énergie reportées dans ce chapitre suivent les nouveaux coefficients d’équivalence utilisés par l’Observatoire de l’énergie depuis 2002.
5 - Avec correction climatique et soutes maritimes incluses. Source : Norener, 2003.
6 - Sur la base des consommations 1997, le Nord - Pas-de-Calais se classe deuxième après la Lorraine, avec 4,7 tep/habitant, pour une moyenne nationale de 3,5 tep/habitant. Source : Observatoire de l’énergie, 2000.
7 - 2,8 tep/habitant en Île-de-France en 1997 [voir note précédente].
8 - La consommation de l’agriculture a progressé de 37,5 % entre 1990 et 2001.
9 - La consommation d’électricité d’origine renouvelable (éolien, hydraulique, photovoltaïque) est incluse dans la consommation finale d’électricité. Les autres énergies renouvelables et locales (principalement bois et déchets) comptent pour 2 %.
10 - Principalement par l’industrie (à 46 %) et le résidentiel (35 %).

  Bibliographie
 

  Elaboration et remerciements
 

 
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