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Accueil > L’environnement > Démographie et dynamique urbaine

La dynamique urbaine
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Sommaire
 En bref
 La dynamique urbaine
Le ralentissement démographique
Le déplacement des pôles d’activités
Une région urbanisée, périurbanisée et artificialisée
 Les enjeux
- Un renouvellement urbain nécessaire
- La faiblesse des centralités
- Recycler l’espace
- Développer la trame verte
- L’importance de l’agriculture périurbaine
- Une forte pression urbaine et industrielle sur le littoral
- Des améliorations notables
 Politiques : quelles orientations ?
- La recherche de l’équilibre
- Agenda 21, au même niveau que l’Europe du Nord
- Rechercher la cohésion territoriale


 

La dynamique urbaine
 

 L’étalement urbain



Le ralentissement démographique
En haut

Le dynamisme démographique de la région se ralentit. Le Nord - Pas-de-Calais a modestement gagné 30 000 habitants entre 1990 et 1999, pour atteindre 3,9 millions d’habitants 4 - Au 1er janvier 2001, la population était estimée à 4,014 millions d'habitants.4. L’accroissement naturel n’est pourtant pas négligeable (0,49 % par an) et le taux de natalité, même s’il est en baisse, reste supérieur à la moyenne nationale. Avec 28 % de moins de 20 ans en 1999, la région est toujours la plus jeune de France. Cependant, en trente ans, le pourcentage des moins de 20 ans a chuté de 37 % à 28 % et le taux de natalité est passé de 20 % à 14 %. Comme pour l’ensemble des régions françaises, sa population vieillit. La part des plus de 60 ans augmente avec 17,5 % en 1990 et 18,8 % en 1999. Comme partout en France, l’espérance de vie augmente mais elle est inférieure à la moyenne nationale. C’est même, aussi bien pour les hommes que les femmes 5 - Pour les hommes, l'espérance de vie est de 72 ans contre 74,9 ans en France. Pour les femmes, elle est de 80,6 ans contre 82,4 ans.5, la plus faible des régions françaises. La région étant l’un des principaux foyers de départ en France, le solde migratoire est le grand responsable du ralentissement démographique (– 0,42 % entre 1990 et 1999).


Le déplacement des pôles d’activités
En haut

Le déplacement des activités entraîne celui des populations, attirées par le développement économique. Au moment de l’essor du charbon, le bassin minier était une zone densément peuplée et attractive. De l’aprèsguerre jusqu’à la fin des années soixante, avec la crise du charbon, les migrations internes régionales ont conduit les populations du bassin minier vers les agglomérations dynamiques : Dunkerque, Arras, Saint-Omer et bien sûr Lille. Puis, les villes-centres se dépeuplant au profit de leur périphérie, s’amorce dans les années soixantedix le phénomène de périurbanisation. Cet étalement démographique donne alors naissance à un gigantesque espace à dominante urbaine. À partir des années quatrevingts s’amorce un nouveau mouvement. Le phénomène de périurbanisation se ralentit, hormis dans la partie sud-est et au nord de l’agglomération lilloise. La frange littorale (de Berck à Calais) et son prolongement à l’intérieur des terres jusqu’à Lille poursuivent leur croissance démographique en raison d’un relatif dynamisme économique. Profitant de son statut de ville préfecture et universitaire, l’agglomération d’Arras croît également mais de manière moindre. Enfin, plusieurs zones perdent de la population : les zones rurales, l’ex-bassin minier de Béthune à Valenciennes, le Cambrésis et le Sambre- Avesnois.


 

 La répartition de la population

 

 Tendances récente de l’évolution du peuplement


Une région urbanisée, périurbanisée et artificialisée
En haut

La région est aujourd’hui la plus urbanisée des régions françaises après l’Île-de-France. Plus de neuf habitants sur dix vivent désormais dans un espace à dominante urbaine. La zone urbaine intérieure, polarisée par Lille, intègre une grande partie de l’ex-bassin minier (de Béthune à Douai) et se prolonge à l’est vers le Valenciennois. Avec plus de 1,1 million d’habitants, Lille est la quatrième aire urbaine française. Elle couvre 7 % du territoire régional et sa densité de population est la plus forte après Paris (1 281 habitants/km2). C’est aussi la région la plus artificialisée après l’Île-de-France (14 % du territoire). Depuis 1993, ce sont surtout les zones agricoles qui sont victimes de cette artificialisation, les zones naturelles, qui ne représentent plus que 12,3 % du territoire, étant globalement moins touchées. La région est couverte en grande partie de zones urbaines diffuses où se mêlent zones d’habitat, zones d’activités, friches industrielles et zones agricoles. Un tiers seulement des habitants vivent dans le centre des agglomérations alors que 51 % de la population régionale résident en périphérie contre 35 % en moyenne en France 6 - Au deuxième rang des régions françaises après l'Île-de-France pour la population résidant en zone périurbaine.6. Il s’agit d’un phénomène périurbain ancien lié à une culture d’habitat individuel qui évolue peu : la région a enregistré la plus faible croissance de la population périurbaine des régions françaises (+ 5,8 %) entre 1982 et 1999.


 

 Un peuplement régional tourné vers l’Europe du Nord

 

 L’évolution des surfaces artificialisées et de la population

  Statistiques régionales

  Notes

4 - Au 1er janvier 2001, la population était estimée à 4,014 millions d’habitants.
5 - Pour les hommes, l’espérance de vie est de 72 ans contre 74,9 ans en France. Pour les femmes, elle est de 80,6 ans contre 82,4 ans.
6 - Au deuxième rang des régions françaises après l’Île-de-France pour la population résidant en zone périurbaine.

  Définitions et Bibliographie
 

  Elaboration et remerciements
 

 
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