Protection et gestion mises en oeuvre

Schéma des espaces naturels sensibles

Dernier ajout : 1er juin 2016.

Les trois départements ont définis leur schéma des espaces naturels sensibles (ENS) et mis en place la taxe départementale sur les espaces naturels sensibles (TDENS) :

  • Le département de la Somme fait figure de pionnier en la matière avec la mise en place de longue date de la TDENS, de zones de préemption notamment sur le littoral, la réalisation d’un schéma départemental de protection et gestion des espaces naturels (1996) qui définit notamment des sites prioritaires d’intervention, un soutien financier à l’acquisition notamment par les collectivités locales, la coordination de l’action avec le conservatoire des espaces naturels, le syndicat mixte Baie de Somme, le conservatoire du littoral, par le biais de conventions de partenariat, la mise en place de plans de gestion, le développement d’activités de découverte de la nature… Le schéma est en cours de révision (attendu 2012-2013).
  • Le département de l’Oise a signé la charte nationale des espaces naturels sensibles (2006), puis adopté la révision de son schéma départemental des espaces naturels sensibles qui, dès janvier 2009 identifie 66 sites d’intérêt départemental (opération de gestion à l’horizon 2018) et 178 sites d’intérêt local. Amené à évoluer, il a intégré en 2011, 2 sites d’intérêt départemental et 1 site d’intérêt local. Conformément au concept de réseaux de sites, il identifie des grands ensembles naturels sensibles dont 12 d’intérêt départemental.
  • Dans l’Aisne, le schéma, adopté en 2009, propose deux types d’ENS : les ENS « habitat naturel » (un ou quelques habitats à enjeux et/ou une ou quelques populations d’espèces à enjeux sur une superficie limitée), les 18 ENS « grand territoire » (territoire de grande superficie qui intègre les fonctionnalités écologiques à l’échelle des grands paysages). Si la protection d’un site délimité s’accompagne de maîtrise foncière, les contours indicatifs des ENS « grand territoire » ne relèvent pas d’une stratégie de maîtrise foncière.