Les risques technologiques

L’industrie en Picardie et le risque industriel

Dernier ajout : 30 juin 2016.

Le risque technologique résulte de situations accidentelles ou chroniques, dès lors qu’une installation nécessite le stockage ou l’emploi de substances dangereuses. Les conséquences peuvent être d’ordre humain (blessures, décès), écologique (pollutions), et/ou économique.

Les secteurs les plus importants en termes de risques et nuisances industriels sont, en Picardie :

  • l’agro-industrie avec notamment l’industrie sucrière, les silos de stockage de céréales, les installations de raffinage de plantes pour fabriquer des bio-carburants,
  • la logistique avec la présence de nombreux entrepôts profitant de la proximité de la région parisienne,
  • et la chimie représentée par un nombre significatif de pôles chimiques anciens dans les vallées de l’Oise et de l’Aisne.

Par ailleurs, il demeure un tissu industriel ancien constitué d’installations de traitement de surface, de fonderies, de sites de production et de travail chimique du verre, de textile, de papèteries et d’imprimeries, susceptibles de générer des impacts importants, sur l’air notamment (plomb, composés organiques volatils, etc.).

Actuellement, les mutations économiques favorisent l’implantation d’entrepôts et d’entreprises de l’agroalimentaire. Les risques associés sont respectivement l’incendie pour les premiers et, pour certains projets, le risque ammoniac pour les seconds. Enfin, le secteur agroalimentaire est particulièrement surveillé pour ses rejets liés aux installations de combustion (rejets air), ses rejets de matières organiques (rejets eau) ou le risque de légionellose.

La situation géographique de la Picardie en fait par ailleurs un lieu important de passage de matières dangereuses : sur route notamment, mais également de par le passage de canalisations de transport de matières dangereuses importantes.

La Picardie compte en outre plus de 180 carrières en activité, allant de l’extraction de roches (Saint-Maximin) à celle de galets dans la baie de Somme, en passant par l’exploitation de matériaux alluvionnaires des vallées de l’Oise et de l’Aisne.

Les atteintes à l’environnement sont traitées dans les chapitres correspondants par compartiment (“Air”, “Eau”, “Milieux naturels et biodiversité”, "Paysage", "Sol et sous-sol"…).