Les unités de traitement de Picardie ont traité 243 kt de déchets dangereux en 2005, dont 57 % (138,6 kt) provenant de la région, 43 % de la France hors Picardie et enfin 6 % importées de l’étranger. Les filières de traitement des déchets dangereux importés en Picardie sont en cohérence avec l’offre proposée pour la régénération de solvants. En 2006, les unités de traitement de déchets dangereux de la Picardie bénéficiaient d’une capacité restante de 161 kt environ dont 123 kt sur les installations d’incinération avec valorisation énergétique (ARF, DEM et Arkema).
Equipements de traitement en région
Neuf entreprises gèrent en Picardie des unités de traitement des déchets industriels dangereux. Le taux de valorisation matière et énergétique (y compris l’incinération avec valorisation énergétique) est de 56 %.
Perspectives de gestion des DID
Il apparaît que près de 50 % des gisements produits sont traités en région compte tenu d’une diversité de filières de traitement qui ne couvrent pas suffisamment en particulier la régénération d’acides/bases et d’huiles usagées, la récupération de métaux, l’incinération de déchets spécifiques (organiques d’origine synthétique ou minérale, déchets aqueux).
La Picardie est à l’inverse particulièrement attractive pour la valorisation des accumulateurs au plomb et la régénération des solvants usés. Il reste cependant à souligner que le mode unique de transport de ces déchets est routier, compte tenu de la faible multimodalité des infrastructures de transport.
L’incitation à la réduction de la production de DID et à leur nocivité, à la valorisation (matière ou énergétique), à la rationalisation de leur traitement, ainsi qu’au transport multimodal sont encouragées notamment à travers le PREDD.