Paysages

Le paysage, fruit d’une perception

Le paysage désigne « une partie de territoire telle que perçue par les populations, dont le caractère résulte de l’action de facteurs naturels et/ou humains et de leurs interrelations », d’après la Convention Européenne des Paysages (CEP) de 2000, ratifiée par la France en 2006.

Cette notion s’applique à tout le territoire régional et porte sur les espaces naturels, ruraux, urbains et périurbains. Elle inclut les espaces terrestres, les eaux intérieures et maritimes. Elle concerne tant les paysages pouvant être considérés comme remarquables que les paysages du quotidien et les paysages dégradés.

Le paysage possède aussi une dimension culturelle reconnue par la CEP comme : « composante essentielle du cadre de vie des populations, expression de la diversité de leur patrimoine commun culturel et naturel, et fondement de leur identité. »

Les Hauts-de-France possèdent des paysages variés malgré la faible ampleur du relief, qui sont dus à une diversité géologique. La région rassemble huit grands ensembles paysagers répartis de manière plus ou moins continue sur son territoire. Ainsi, on distingue les paysages d’eau, les belvédères, les paysages de plateaux et de grandes cultures, de vallées et de polycultures, de bocage, les paysages boisés, les paysages urbains et d’activité (dont le paysage agrimétropolitain qui s’étend de la métropôle de Lille au bassin minier), et les paysages post-industriels. Les paysages d’eau en Hauts-de-France sont particulièrement diversifiés puisqu’ils incluent le littoral, mais aussi des marais, des polders, des plaines maritimes, etc.

Ces grands ensembles paysagers peuvent ensuite être subdivisés entre « grands paysages », qui permettent de rendre compte des spécificités paysagères locales : on en dénombre une cinquantaine dans la région.