![]() Sous forme de fiches illustrées rassemblées dans une pochette et un livret à propos des bonnes pratiques phytosanitaires à adopter. |
Cette orientation a pour objectif : ![]() La communication auprès des agriculteurs est assurée par la Chambre Régionale d'Agriculture Nord Pas-de-Calais par l'intermédiaire de Phytomieux. Les principales actions organisées par Phytomieux sont : Phytomieux a mis en place différents supports de communications et d’informations : Les thèmes abordés dans ces articles, fiches et autres supports de communications sont : ![]() Le testage des pulvérisateurs. En 1998, la Chambre Régionale d’Agriculture Nord Pas-de-Calais a lancé une campagne de sensibilisation des agriculteurs aux problèmes de fuites et de dysfonctionnement des pulvérisateurs. L’Agence de l’Eau Artois-Picardie soutient financièrement le testage volontaire des pulvérisateurs. Le nombre de pulvérisateurs testés ne cesse d'augmenter parallèlement au nombre de techniciens formés au testage. En 2003, 1023 testages ont été effectués auprès de 61 concessionnaires de la région Nord Pas-de-Calais et une réflexion a été menée sur les améliorations possibles à apporter à la méthode de testage, afin de répondre aux normes européennes. Mise en place d’une filière pérenne de déstockage des produits phytosanitaires non utilisables (PPNU), et d’une collecte des emballages vides de produits phytosanitaires (EVPP). L'utilisation des produits phytosanitaires génère des déchets dangereux. Ils sont composés de produits non utilisés (PPNU) et d'emballages vides (EVPP). La collecte des PPNU Le Nord Pas-de-Calais est une région pilote pour la collecte pérenne des PPNU au niveau national. La collecte des EVPP La collecte a une fréquence bi-annuelle : il est donc possible de remettre ses EVPP au printemps et en automne pendant deux jours sur les différents points de collecte. Elle est également ouverte à tous les professionnels agricoles et non agricoles. ![]() Projet " Biobac ", le traitement des déchets agro-chimiques Afin de mieux gérer les déchets agrochimiques et de limiter l'exposition des milieux aquatiques aux produits phytosanitaires, il est apparu nécessaire de résoudre le problème de la gestion des effluents phytosanitaires (eaux de rinçages du pulvérisateur et restes de bouillie après dilution au champ). Le biobac est un dispositif expérimental de traitement des effluents de produits phytosanitaires. Il est basé sur le principe de dégradation des molécules phytosanitaires par les microorganismes. Il existe d’autres dispositifs, comme par exemple, le lit planté de roseaux, la dégradation par oxydation, la rétention par filtration, la filtration sur charbon actif, la photocatalyse…Le comité de liaison " eau et produits antiparasitaires " a proposé de tester ces différents systèmes (dont le procédé biobac) afin de traiter les déchets agrochimiques. Trois biobacs sont testés sur la région dans le cadre du GRAPPE. L’objectif est de suivre ce dispositif expérimental jusqu’à sa validation nationale. Démonstration de méthodes alternatives au désherbage chimique auprès des agriculteurs. Dans le but de sensibiliser les agriculteurs et de minimiser l’emploi des produits phytosanitaires, des démonstrations de méthodes alternatives au désherbage chimique sont mises en place. Une démonstration de désherbinage sur maïs a été menée sur la plupart des bassins versants pilotes du GRAPPE (Escrebieux, Airon Saint Vaast et Yser) au cours des années 2003-2004. L’intérêt de l’utilisation de la désherbineuse est de réduire de 2/3 les quantités de produits phytosanitaires utilisées. En effet, le traitement chimique n’a lieu que sur les rangs de maïs, l’espace entre les rangs étant traité mécaniquement (binage). Par ailleurs, une étude a été menée sur le bassin versant de l’Yser au cours de l’année 2004. L’efficacité de différentes méthodes mécaniques de désherbage a été testée sur une parcelle de maïs, dans le but de sensibiliser les agriculteurs à ces techniques. De nombreuses méthodes y ont été présentées (houe rotative, herse, bineuse,…). Démonstration de méthodes alternatives au désherbage chimique en zones non agricoles. L’objectif de ces démonstrations est de sensibiliser les communes et les gestionnaires de voirie à des techniques ne nécessitant pas l’usage de produits phytosanitaires, et d’étudier leur efficacité. Des zones à risques de transfert sont déterminées suite aux plans de désherbage réalisés sur les communes des bassins versants pilotes. Sur ces zones dites sensibles, il est préconisé de ne plus utiliser de produits phytosanitaires et de favoriser l’utilisation de méthodes alternatives. Ainsi, des réunions de démonstration ont eu lieu en 2002, 2003, et 2004 présentant différentes techniques comme : |
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![]() Désherbineuse ![]() Désherbage thermique à infra-rouge ![]() |
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