Les pressions du secteur tertiaire sont particulièrement fortes en matière de consommation d’espace, de consommation d’énergie et d’émission de gaz à effet de serre.
Des pressions importantes mais souvent difficiles à évaluer localement
Dernier ajout : 10 juillet 2013.
Des pressions mal connues : l’eau prélevée, les rejets dans l’eau, les déchets produits et les impacts potentiels liés aux "nouveaux services".
Les prélèvements et les rejets dans l’eau ne peuvent à ce jour être comptabilisés spécifiquement car ils sont amalgamés avec les flux urbains (voir "Ménages et société civile" et "Bâti et construction"). L’artificialisation peut induire la rétention de pollutions qui finissent dans les sols et l’eau sans que ces émissions soient mesurées.
Les Déchets d’Activités Économiques (DAE), hors secteurs de l’agriculture, du BTP et de l’industrie, représentent un gisement important difficilement quantifiable car collecté et assimilé aux déchets municipaux. Une enquête régionale, lancée par la DREAL en 2013, devrait permettre de mieux cerner ces productions de déchets et les conditions de traitement.
Les "nouveaux" services impliquent des pressions mal connues. Les nanomatériaux en sont un exemple. Les nanomatériaux et les nanostructures naturels sont présents dans notre environnement. Depuis 1999, des produits de consommation contenant des nanotechnologies spécifiques sont mis sur le marché : emballages alimentaires pour allonger la durée de vie des produits, matériaux électroniques, optiques, magnétiques, etc.
Compte-tenu des moyens modernes de la nanotechnologie, des applications multiples et variées sont envisagées. Les risques de dérive sont mal connus. Un projet européen est en cours sur l’analyse de l’opinion publique quant à la perception du future avec les nanotechnologies : Nanopinion.