Les risques naturels en Hauts-de-France


Le territoire des Hauts de France est confronté à une diversité importante de risques naturels : les principaux sont les inondations, les ruissellements ou les coulées de boue, les mouvements de terrain et les tempêtes marines ou terrestres.

Dans l’histoire des catastrophes naturelles de la région, l’année 2001 a largement marqué les esprits. La Somme, fleuve emblématique, déborde durant de longs mois et provoque l’évacuation de milliers d’habitants de la vallée. Le coût social, économique et environnemental est considérable. Une commission d’enquête nationale conclut à la nécessité de renforcer les outils de gestion de crise et de prévention des risques naturels, au delà des importants travaux de réparation à mener (programme exceptionnel vallée et baie de Somme).

Les crues de décembre 1993 et décembre 1999 touche pratiquement l’ensemble des cours d’eau de la région. elle ont laissé une trace importante dans la mémoire collective et ont fait réagir l’ensemble des acteurs publics, au travers des trois piliers essentiels de la gestion du risque : la prévision, la prévention et la protection.Les tempêtes du 26 au 28 février 1990 touche le littoral de la région. Les dégâts les plus spectaculaires se produisent en baie de Somme, suite à la rupture de plusieurs digues, sur des linéaires importants (près de cinq kilomètres endommagés ou détruits de part et d’autre de Cayeux). Le territoire des Bas-Champs subit alors sa plus grave invasion marine du 20ème siècle : la mer pénètre parfois jusqu’à trois kilomètres à l’intérieur des terres, envahissant terres agricoles mais aussi villages, routes, campings… En remontant vers le Boulonnais, ce sont des dommages ou des destructions d’ouvrages de défense contre la mer qui sont à déplorer. Sur plusieurs communes, les perrés subissent des dégâts. Les cordons dunaires ont également été érodés, mettant en péril certains bâtiments. Le recul du trait de côte atteint jusqu’à 50 mètres sur la commune de Tardinghem pénalisée par ses dunes fragiles. A St-Josse, suite à une rupture de digue, la mer envahit 200 hectares au niveau du champ de Merlimont. La station balnéaire de Wimereux subit des dégradations importantes sur sa promenade : brèche, dégradation du perré et des trottoirs, déplacement du pont en béton franchissant le Wimereux.
Enfin, plus atypique, la succession d’épisodes orageux importants entre le 30 mai et le 8 juin 2016 entraîne une forte saturation des sols.
La crue du 7 juin est plus particulièrement violente dans les secteurs de Lucheux et Mondicourt / Pas-en-Artois, à la frontière entre la Somme et le Pas-de-Calais.
Tous les cours d’eau d’Artois et de Picardie (hormis la Somme) sont passés au moins une fois en vigilance jaune lors des événements de mai-juin 2016. Les dégâts matériels sont considérables : terres agricoles submergées, routes coupées, circulation des trains et du métro interrompue à Lille.

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