La consommation d’espace pour le logement en Hauts-de-France de 2016 à 2020

Malgré une légère baisse, l’artificialisation des sols reste préoccupante :

  • 2 210 hectares d’espaces naturels ou agricoles ont été consommés pour la construction de logements sur cette période.
  • La densité moyenne des nouvelles opérations en extension urbaine reste faible, avec seulement 16 logements par hectare.
  • 72% du foncier consommé ne produit que 18% des nouveaux logements.
  • La production de logements diminue mais la consommation d’espaces se poursuit, car les parcelles sont en moyenne plus grandes.
  • Les opérations les moins denses (moins de 5 logements/ha) consomment 24% du foncier pour seulement 2% des logements produits.
  • L’artificialisation progresse plus vite que la croissance démographique, reflétant une poursuite de la dédensification urbaine et du desserrement des ménages.
  • Seuls 22 EPCI sur l’ensemble de la région privilégient le renouvellement urbain et des opérations denses.

Pour atteindre les objectifs de la loi Climat et Résilience, l’étude recommande :

  • De renoncer aux parcelles de plus de 800 m² par logement
  • De réduire les opérations avec des densités inférieures à 16 logements/ha
  • De favoriser la production de petits logements et la réhabilitation en zone urbaine

consommation foncière et production de logements ( extension urbaine et renouvellement urbain)

72% du foncier sont consommés pour produire seulement 18% des logements.

Les services de l’État accompagnent les collectivités dans l’adaptation au changement climatique notamment via le Fonds Vert pour le réinvestissement des espaces déjà urbanisés.

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