Grand Douaisis

Sols

Dernier ajout : 3 mai 2017.

Synthèse des pressions régionales exercées sur les sols

S1La gestion optimisée de l’occupation des sols : un enjeu fort pour le Douaisis au coeur de l’arc minier.
Les espaces urbains représentent plus de 33 % du territoire du Grand Douaisis, contre 17 % pour la région, et 9 % pour la France. Le rythme d’artificialisation moyen est de 114 ha/an entre 1998 et 2009, soient 0,30 % de sa surface, contre une moyenne régionale à 0,14 %. C’est l’un des rythmes d’artificialisation les plus élevés au niveau régional derrière Lille Métropole (0,33 %). Les prévisions d’artificialisation du SCOT s’élèvent à 40 ha/an contre 25 que préconise le SRCAE.

S2Par ailleurs, certaines terres agricoles du secteur font partie des terres les plus fertiles en région Nord Pas-de-Calais. Leur préservation, compte tenu de l’importance des filières agricoles et agroalimentaires régionales (et extra-régionales), est un enjeu fort.

45 sites et sols pollués ou potentiellement pollués sont présents sur le territoire en 2013 [1]. Les activités industrielles (du territoire, mais pas uniquement) ont contribué par le passé, à travers leurs émissions atmosphériques, à la pollution des sols (plomb, cadmium, zinc, nickel) dans le secteur d’Auby.
La préservation et l’amélioration de la qualité des sols est donc un enjeu important pour le Grand Douaisis, notamment à travers la reconquête des sites pollués.
Le Grand Douaisis dispose de plus de 8 % des surfaces de friches de la région sur environ 300 ha, soit un gisement foncier en renouvellement urbain considérable. De nombreuses friches ont été requalifiées pour l’implantation d’activités économiques dans ce territoire.

S3Le secteur est fortement concerné par les remontées de grisou suite à l’arrêt de l’activité minière. Le gaz peut se trouver bloqué dans un compartiment du sous-sol, entre la nappe et la couche géologique supérieure. Du fait de la géologie et de la nature des sols, les remontées de grisou sont susceptibles de se produire uniquement au niveau des puits de mine et ceux-ci sont dotés de dispositifs de sécurité.
La présence des puits de mine peut induire des risques d’effondrements du fait de la déstructuration locale du sous-sol. Le risque d’affaissement des terrains serait stabilisé sur l’ensemble du Bassin Minier, mais il est susceptible d’évoluer suite à la très lente remontée des eaux dans le sous-sol houiller.

Le territoire comporte également de nombreuses cavités liées à l’exploitation ancienne de la craie, ainsi que de nombreuses sapes de guerre difficilement cartographiables.

[1BASOL

Une artificialisation des plus importantes de la région
Des mouvements de sol potentiels d’origines différentes